Le GIEEM rassemble des représentants d’entreprises artisanales industrielles et agricoles, des praticiens, des scientifiques, des techniciens, issus de tout secteur, ainsi que toute personne adhérant aux objectifs de protection des eaux, des sols, des prairies, et de protection de la biodiversité des bassins versants du massif du Jura. Le GIEEM se définit donc comme un collectif de travail, pluridisciplinaire, s’appuyant d’une part sur l’exigence d’une expertise scientifique et technique et d’autre part sur une bonne connaissance du terrain et des métiers, pour être force de propositions concrètes et réalistes

Le GIEEM est résolument indépendant. Ce n’est pas une association de défense de l’environnement qui s’ajouterait aux associations existantes. Ce n’est pas non plus un parti politique, ni une structure syndicale. Le GIEEM se situe en amont, et se positionne comme fournisseur d’informations et de propositions objectives. Il se garde de tout slogan simplificateur et de raccourcis réducteurs. Il retient de l’expertise scientifique que la dégradation environnementale est un phénomène complexe où les responsabilités sont partagées. Elles concernent tous les secteurs : pratiques agricoles, pratiques forestières, traitement des eaux usées, gestion des stations d’épuration, artificialisation des rives des cours d’eau, utilisations domestiques d’insecticides et de divers biocides, etc. Le GIEEM bannit toute posture d’hostilité a priori à l’encontre de tel ou tel secteur. Il faut plutôt privilégier, vis-à-vis d’un problème d’une telle ampleur, la responsabilisation collective, et demander à chacun de fournir à son niveau les efforts allant dans le sens d’une amélioration de la situation.

La question environnementale est une question marquée du sceau de la complexité. Pour être traitée efficacement, elle appelle une approche point par point. C’est pourquoi la contribution du GIEEM se fait sous forme de fiches, chacune étant consacrée à une thématique bien spécifique, et structurée selon un plan en trois parties : Les enjeux, Pourquoi agir, Comment agir

Le principe de ces préconisations est de fournir des connaissances et des possibilités d’améliorations des pratiques, à disposition de chacun.